Cfinancials
Big Data Technology for Investor Protection

Développement d’une activité de notation

L'AGEFI: Thursday, November 22nd 2012

CFINANCIALS. Le nouveau service sera proposé sur un site dédié

L’entreprise Cfinancials fondée en 2009 à Lutry par Michael Heijmeijer et domiciliée aujourd’hui à Rolle peut revendiquer plusieurs succès. Sa base de données financières s’étendant sur 10 types de produits, incluant ainsi 99% des titres négociés sur une plateforme standard notamment grâce aux sources principales Thomson Reuters, Six Telekurs, Interactive Data et Dow Jones (complétées par plusieurs gestionnaires de fonds fournissant leurs données directement à Cfinancials), est sans conteste la plus large parmi celles en accès libre et gratuit. Et la fonctionnalité de son outil de recherche reste inégalée à ce jour. Il a également su acquérir plusieurs établissements financiers et gestionnaires de fonds utilisant les données réunies par Cfinancials sur leur propre site (en white-labeling). L’une des banques privées utilisant cette solution a même décidé de ne plus y faire figurer toute une gamme de fonds d’un gestionnaire majeur qui n’avait pas souhaité s’engager pour le niveau de transparence requis, selon un article de Finanz & Wirtschaft! Un exemple concret pour la manière dont Cfinancials peut contribuer à améliorer la transparence au sein du monde de la finance.

Son fondateur Michael Heijmeijer ne nie guère que la partie en libre accès n’ait que peu évolué depuis quelques mois. Ce qui n’est pas le cas du tout des services payants, auxquels il a consacré la plupart de ses efforts de développement: nous nous concentrons sur ce qui génère les revenus. Pour tranquillement mettre en place son prochain projet majeur: une mesure du risque exprimée en un simple pourcentage, applicable à toutes les classes d’actifs et basée sur des données issues du marché, non pas des émetteurs des produits. Cette activité de notation est appelée à devenir l’axe fort, promettant de comparer les risques de perte totale de tous les produits financiers, quel que soit leur type. Le principe de base en est simplement qu’au moment de sa cotation, en l’absence de données des marchés, le titre est évalué à 50%.

En guise de vitrine, les mesures concernant les membres de l’îndice Euro Stoxx 50 seront bientôt affichées en libre accès, les autres étant accessible sur la base d’une souscription à un abonnement. Les algorithmes utilisés intègrent plusieurs critères: l’évolution du titre en lui-même, son comportement comparé à ses pairs, la volatilité et la liquidité. Cette dernière comprend trois aspects: la fréquence du négoce, le volume échangé ainsi que les écarts entre les prix demandés et les prix offerts. L’impact de nouvelles positives ou négatives sur le titre, que ce soit en provenance d’agences, de blogs ou de fils Twitter, est également analysé. L’approche, essentiellement quantitative, veut également faire abstraction des mouvements de marché pour se concentrer sur les risques liés directement à l’entreprise, mettant également en évidence les interactions entre l’évolution sur le marché actions et celle du côté des obligations.

Si la mesure en elle-même reste relativement simple, elle offre tout de même de nouvelles possibilités de suivi. Dans le cas d’un produit structuré à plusieurs sous-jacents par exemple, une vue rapide sur les risques de chacun de ces titres, ainsi que ceux liés à l’émetteur, peut ainsi être obtenue. Et l’investisseur peut bien entendu définir des seuils d’alerte pour le risque de chacun d’entre eux. Sa simplicité répond également à la transparence, qui est la devise de Cfinancials depuis sa création.